01. « Il n’y aura jamais une seconde première impression. »

Le design graphique peut faire plonger l’utilisateur vers l’abîme, comme il peut le propulser aux enfers. Quel est son but ?

  • Guider : accompagner l’utilisateur dans la découverte et la manipulation de  l’interface
  • Créer une émotion, grâce aux choix graphiques
  • Véhiculer une identité, et un positionnement : la marque

Tout commence avec le brief graphique. Son objectif ? Rendre explicite la charte graphique, la subjectivité. Tous les acteurs du projet sont présents : chef de projets, designer, communicants, techniques… Par itérations, le brief graphique définit la cible et adapte les références graphiques en conséquence.

Mies van der Rohe, et son fameux « Less is more » ou « Dieu est dans les détails », ancien directeur de l’école du  Bauhaus. Comme dans le design des interfaces, l’essence de son architecture est claire et raisonnée, ne laissant rien au hasard, conjuguant des formes simples et rigoureuses.

02. La hiérarchie visuelle.

Parce qu’on ne lit pas, mais on scanne. Le parcours visuel, les blancs tournants, le contraste… sont autant d’aspects du design des interfaces. Difficiles à définir, à objectiver. Et néanmoins, visibles immédiatement, car « l’oeil voit tout ». Un espace en trop, des pictogrammes qui ne sont pas alignés… On est parfois attirés par une forme, par une couleur. Ce qui compte ? Que ce soit voulu. Le design est un incroyable tremplin pour démultiplier l’attractivité d’une interface. Quels critères prendre en compte pour sublimer son interface ?

Pour savoir si un écran est clair, on peut cligner des yeux. L’image que l’on voit est celle aperçue par l’utilisateur. Le contenu est-il structuré ? Y a-t-il des zones distinctes, des regroupements, des alignements ?

03. Typo, couleurs, pictos.

Si bien « Le web c’est 95% de  typographie » (Olivier Reichenstein), combiner des polices est un bon moyen de créer de la hiérarchie, en veillant à garder une harmonie.

  • Ne pas utiliser plus de 3 polices de caractères
  • Choisir des polices qui ont une famille riche
  • Pour des petits textes, favoriser les polices conçues pour écran

La couleur est un objet graphique à part entière. Il est nécessaire de partir de l’identité graphique de la marque, sélectionner sa couleur dominante et créer sa palette.

Concernant les pictogrammes, ils sont à utiliser avec parcimonie. Car les références ne sont pas les mêmes pour tous, il est intéressant de vérifier ce qu’un icône veut dire faisant un petit sondage autour de soi !